Pardonne -moi, je ne voulais pas m'en aller
Un matin comme un autre, sans te prévenir
Sans que je veuille, ma route s'est arrêtée
Te laissant seule avec tous nos souvenirs
Rien, que le silence d'un spectre à traverser
Au loin sur le rivage, le visage d'un homme disparu
Les images de nous, d'une rivière qui s'en est allée
Et d'une maison oubliée, là bas au dessus des brumes
Se profile une ligne blanche, s'éloignant dans l'obscurité
Et de ma main, j'essaye de m'agripper au filament dénudé
De mon cœur tu es mon combat, je ne peux te laisser
Je me souviens de si peu, de nos larmes de se retrouver
Toucher l'impalpable, à l'étrange absence du temps qui se fige
Il n'y avait pas d'endroit, ni de douleur où tout semblait paisible
C'était comme un songe de sortir d'un long sommeil, sans identité
Au bonheur serein d'être encore en vie, sur l'étoile de ma destinée
A Jacques que j'aime tant.
Écrit par ramie
LE RESPECT est le compagnon vital de l'amitié et de l'amour.
Catégorie : Amour
Publié le 07/05/2009
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