Il vit alors au loin, plus loin que le nuages
Une femme allongée, dans une robe blanche
Une femme radieuse, semblant avoir son âge
Et arrivant prés d'elle, le chevalier se penche

Il admire la grâce, de sa belle endormie
Il observe chaque trait, de son visage parfait
Il adore son teint blanc comme une fleur de lys
Devant tant de beauté, il reste subjugué

Son coeur bat la chamade, bien plus fort que jamais
Il réalise qu'enfin! Il commence à aimer
Ses sentiments s'enflamment et dansent pour l'inconue
Qu'il pourra, il éspère, un jour la mettre à nu

Elle est belle, si belle, lorsqu'elle dort ainsi
Oui, il veut l'embrasser, dans ses bras l'enlacer
Mais celui ci préfère lui voler un baiser
Pour ne la reveiller du sommeil qu'elle nourrit

Découvrant que ses lèvres, plus froides que le marbre
N'ont qu'un goût inodore, le chevalier s'enfuit
Il a été épris d'un amour macabre
Car sa belle endormie, elle, avait fuit la vie