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Mon beau jardin..
Roi de mes désirs.
Je te vois en ce jour, comme un ami fâché.
Là, vraiment, je ne sais ce qui m'arrive.
On s'était pourtant bien amusé.
Tu me montrais des choses que moi, j'ignorais.
Mes rêves évaporés, tu venais prendre leur place.
Je visualisais la scène du travail fait la veille.
J'imaginais ce qu'avec toi, j'allais réaliser.
"Il me faut du rouge cerise, pour mettre avec le vert".
Alors, j'échafaudais diverses possibilités.
Je cherchais dans ma tête, comment moi, j'allais faire.
Pour parvenir à te donner l'air de ce qu'on avait projetté.
Je te donnais une mine d'enfant jouflu.
Tes massifs, roudouillards, tes plates bandes ciselées.
Tes bordures bien coupées, pas d'herbes qui ne dépassent.
On y plantait des arbres, pour mettre une ossature.
Des accents verticaux pour dessiner la silhouette.
Un peu comme un mannequin, tu te prenais au jeu.
Les feuillages des hêtres, bouleaux et catalpas
Offraient à tous les vents, chaque années bien plus hauts,
Leurs grandes masses vertes .
Quand mon coeur était triste, tu me tenais la main.
Où que j'aille, en ton sein, je prenais un outil.
Je regardais le sol, et c'était un bémol.
Je partais gratouillant, et oubliais mes soucis.
J'étais absorbée par ton immense bonté.
Je remplissais bientôt ma profonde brouette,
De renoncules, d'herbes vilaines,
D'adventices malveillantes, qui te faisaient de l'ombre.
Je ne pensais plus à rien, qu'à te donner mon temps.
Puis mon âme et mon coeur repu, je relevais la tête.
"Ca fait un bout de temps que j'y suis, et j'ai un petit creux",
Pas besoin d'horloge, c'était une chose réglée.
Par phase de deux heures, là, j'avais bien biné.
J'entrais dans la cuisine, vérifiais l'heure.
A cinq minutes près c'était l'heure de goûter.
Mais à chaque fois, que je ne jardinais pas
Quand même mon âme, elle, t'appartenait.
Sans y travailler, je ne pouvais en douter.
Tu occupais sans cesse, la moindre de mes pensées.
Pour mon jardin, j'aurai tout donné.
Pour mon jardin J'AI tout donné.
Et voilà, que toi, tu m'as délaissée.
Qu'y a t il donc de changé pour qu'il en soit ainsi ?
Qu'ai je donc dit, qui t'a ainsi blessé ?
Qu'ai je donc omis, pour que tu me traites ainsi ?
Est ce la faute au mots ? qui eux prennent le pas ?
Est ce que c'est leur faute à eux, si tu me repousses ?
Sont ce les mots qui s'érigent entre toi et moi ?
Mais les mots que je pose, pourtant, depuis longtemps.
T'ont toujours fait la part belle, à te décrire, souvent.
Moi, qui ne parle que de toi. Moi, qui ne jure que par toi....
Tu es là, tu me regardes. Comme si j'étais une étrangère.
Mais les mots et les plantes peuvent cohabiter !
Ca n'est rien que de le dire, parle en à Colette.
Es tu encore un ami.
Si tu es encore mon ami. Tu es un ami....mais qui ne sourit.
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Écrit par salpiglossis
Je suis la voisine des oiseaux.
Catégorie : Divers
Publié le 13/09/2008
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trés originale comme sujet | |
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