Le jour d'ode à st Brice
Tu as trouvé un oasis
Au point d'eau en terres arides
Tu as bu les restes d'un fluide
Tu as cherché les mots par l'exclamée
Drôle d'initiative pour y déverser
En son sein tes vers tués
une histoire d'amour ennemie
Mais ça va, la fontaine a compris
Grise et poussiéreuse sous le soleil luisant
L'or écu aime se jeter dedans
Abreuver à jamais d'échecs cuisants
Graver sur sa vasque éternellement
elle ne demande qu'à briller à nouveau
Laissant couler ses larmes en un flot
Purifier par le sel et le vent
L'expert rit en ce temps
Dans le sable se dessine un chemin
Et les dunes comme autant de paumes de mains
Dont le tracé changent régulièrement
Sans retrouver la courbe qui te seyait tant
S'ouvre la folle énigme du passé
Qui malgré les mots échoués
Et les distance émises entre les cœurs
Rejoint volontiers un monde, l'effleure
Celui de cet amour délétère
Gage d'une vie qu'il altère
De cet impossible entretenu sous le joug
Par la douceur d'autres joues
Dans ce désert siffle un chant
Que les mirages accompagnent ardemment
J'ai vu l'ombre d'un chevalier s'éloigner
Et les voix sourdes le filer
Ce n'était qu'un passage
Et l'eau se rendort dans le paysage
Écrit par sanguine poetesse
Je fais couler l'encre
comme autant de larmes de sang mais mes mots griffant la page vierge m'aide a bannir les peurs qui me rongent Catégorie : Triste
Publié le 30/11/2010
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"Dans ce désert siffle un chant Que les mirages accompagnent ardemment J'ai vu l'ombre d'un chevalier s'éloigner Et les voix sourdes le filer" Joli! Hysard |
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