Pardon toi, j'ai oublié de signer avant de partir
Ce fut une erreur mais mes propos ne furent pas partie de plaisir
Je sais que tu comprendras un jour mon désir
De te voir devant moi pleurer et souffrir
Comme moi j'ai souffert jusqu'à en mourir
Mourir d'amour à cause d'un ange de malheur
Qui suce en douleur et la calme par des caresses en douceur
Tu as tout avalé, et n'as rien laissé dans l'assiette
Même pas de pauvres petites miettes
Pourquoi as- tu peur de dire que t'en veux plus
De cette nourriture amère et qui pue
Tu préfères, toi, au lieu, la finir
Et aller suffoquer loin comme un martyr
Que diable emporte les martyrs si martyr était synonyme de lâcheté
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Tu pouvais me dire que tu ne me voulais pas
Mais tu as consumée mon âme jusqu'à vomir de moi
Pour me propulser au prochain Arrée
Peut -être me trouvera un passager égaré
Qui cherchera quelqu'un pour ses histoires à narrer
Toi, tu préfèrer t'en aller
Tourner le dos comme tu dis et embarquer
Car l'arrivée c'est là où se trouve le loquet
De la demeure où vit la fille à qui tu apportes ce bouquet
Tu demanderas pardon s'il le faillait
Et avec tes yeux d'ange de malheur tu feras l'escroqué
Elle essayera mais ne pourra résister aux charmes de ce diable angélique
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Car elle préfère de loin la souffrance sur l'amour platonique
Et s'engage sur un long chemin sans limite et sans but
Tel un match de football tu manieras la balle
Comme tu voudras jusqu'à la prochaine mi-temps
Pour décider par toi-même si tu veux gagner le match ou laisser la balle à ton adversaire préféré
-le temps-
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Ce temps est maintenant ton ami mais lui, il ne vieillit pas
Il ne connaît peut-être pas l'amour comme toi mais il ne connaitra certainement pas les déceptions
Comme déception rime avec amour, amour rime avec trahison
Toi tu connais la trahison, enfin, celle qui est maintenant l'amour
Le temps lui n'est pas déçu, mais ne dis pas qu'il ne déçoit pas
Sois, sure qu'il ne t'aimera pas quand tu ne seras plus jeune et partira loin vers ceux qui vivent leur plus beaux jours
Pour ce qui est de toi reste seul
Ou trouves-toi quelqu'un qui supportera tes sots d'humeur
Pour jouer avec lui à la balle
Parce que le football t'en sera plus capable
Et donc les matchs gagnés ne seront que du passé
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Moi oh oui c'est vrai je suis toujours à la gare
J'attends pour le moment ce voyageur qui s'égare
Mais tous les trains sont partis
Et Il n'y a point de voyageurs
Peut- être serait- ce à cause de la météo
De cette brume qui annonce la tempête
Ou juste parce que ce n'est pas l'heure de l'arrivée
Je n'ai toujours pas acheté un parapluie
C'est vrai tu peux le dire je ne tire toujours pas des leçons
De toutes les angines que j'ai attrapé quand je marche seule sous la pluie
Sans parapluie
Mais j'espère que d'ici là le train de mon voyageur arrivera
Et lui au moins il me protégera
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Dans quelque temps tu verras on se reverra
Ce sera toi qui mendieras la main d'une partenaire inconnu
Elle t'aimera, enfin, te trahira
Et te laissera sangloter, ou saigner
Jusqu'à en mourir d'amour
Tout comme moi, saignante de la maladie d'amour
Ton histoire, pas la notre, n'est que morsure de reptile
Douloureuse, venimeuse et vaniteuse
Me donne pas envie de me souvenir ou de proclamer
Le nom du personnage principal
Car moi l'auteur, je n'écris plus des romans comme avant
Et je ne signe plus dans ces derniers
Où tu étais toi mon prince charmant
Tu comprends maintenant pourquoi j'ai pas signé avant de partir
Écrit par sansparapluie
je suis moi et je ne changerai pas
tu es parti tompi mais ne m’inflige pas d'accepter tes erreurs Catégorie : Amour
Publié le 30/10/2010
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