Le fruit d'un désir de chevet
Le bruit d'un plaisir inachevé
Un siècle écrit d'une histoire
Au bord de nos amertumes
On cherche des dortoirs
Qui recueillent l'écume
Des amours bucoliques
On blasphème en sentiments
Rien n'est plus satanique
Quand on aime, quand on ment
À la lisière de nos corps
On peut prêter serment
Je pisse de joie sur les torts
Et sur ce testament
Sur un je t'aime indestructible
J'aperçois des empreintes
Dessous l'ombre invisible
Où se cachent les étreintes
Dans l'anarchie de tes bras
Tu me murmurais comme frère
Dans la magie d'acadabra
Je m'accrochais en bandoulière
Quand j'ai caressais ta main
Au sommet de tes humeurs
Quand t'as pris des bains de matins
Pour recueillir de ma moiteur
Aujourd'hui encore je me noie
Je trinque au son d'un vers de toi
Et puis y a des sourires
Sur le mur nos chagrins
Toi t'as déposé un empire
Sur la danse de mes reins
L'amour à chaque entrain
Pour le reste je suis farouche
C'est comme lire en refrain
Que le mâle a fait mouche
Être capitaine d'un bateau
Sans voile et sans mat
Si t'aimer n'est jamais trop tot
Dans l'horizon d'un cinema
Cinema où comédie
Qu'importe les mots choisis
Et puis on fera comme on a dit
Puisque toi, t'encule la poésie.
Écrit par silencieuses59
Jour après jour je persiste à créer du rien... (Debussy)
Catégorie : Amour
Publié le 09/09/2020
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