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C'est au soleil que l'on se réveille noyé sous les rayons d'un trésor où le vent pousse chaque rêve un peu plus loin dans les tempêtes sans mettre son grain de sable le réel insatiable s'anime
pour qu'un souffle s'éveille enfin à faire sourire les regards silencieux de nos complaintes maudites et nos désirs imaginaires en supplice prient de la raideur de cette corde accrochée à nos poignets où les mélodies des autres ne sont que les chagrins des uns quand le refrain du bonheur sourit pour quelques instants
à nos charmants visages que la vie colore à son rythme et du spectacle de nos doigts ivres dansant pour la liberté
de goûter chaque heure et chaque seconde du jour attendu par tant de montagnes et tant de campagnes que les rivières sillonnent en y laissant pour seule trace le chemin des joyaux discrets engloutis par cette clarté d'eau que rencontrent nos bouches chaudes assoiffées de toucher la pureté et s'enivrer dans les profondeurs
à faire renaître le plus ardent désir de ce monde jusqu'à ce que la pénombre vienne enfin s'installer et s'endormir sous la lune noyée dans un ciel imprévisible aux reflets dorés où l'on s'incline doucement.
Écrit par silencieuses59
Jour après jour je persiste à créer du rien... (Debussy)
Catégorie : Divers
Publié le 20/09/2015
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Et là. Magnifique. Pas d'autres mots. Merci | |
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