J'ouvre la porte et un souffle nouveau balaie mon être.
Je tiens la poignée dorée comme l'on tient un doux secret
Et je regarde les nuages tourmentés filer à grande vitesse
Qui font fermenter l'atmosphère électrique de l'œil :
« Celui qui te regarde te déshabille et compte ton temps »
Tous les champs d'herbe bleue tournent autour de moi
Et mes pieds nus sentent le frôlement froid des serpents.
La voix lointaine qui vient des montagnes de granit noir
Sort de la gorge argentée, ciselée par la main d'un Dieu
Pour venir se noyer dans ma conscience et mon sang.
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Commentaires
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Posté le 02/05/2012 à 15:33:08
Joli | |
PATGUI |
Posté le 05/05/2012 à 15:32:17
Ah Singer64, sans elle, tu as l'air bien chagrin pour y voir des reptiles dans une ambiance bien sanglante. | |
MarieVenture |