Petites pierres qu'on sème à tout vent,
Au creux de terres que l'on foulerait,
Nonchalants, du bord d'un vieux gréement.
Ainsi vont les gens, ainsi nous aimons.
Le temps d'une brise, nous écoutons fort aise.
Les liens se forment, l'étonnement se marie de surprises,
Quelques frémissements des âmes
Dans les forces vives d'un cours d'eau,
Quelques frémissements des âmes
Dans les sinuosités du temps.
Nous avons à laisser à l'espace
une cours d'honneur,
Où l'amour serait autre,
où les sentiments ne seront pas
Moins vrais.
L'amitié découle de l'amour, comme le ru de la rivière;
C'est à la même source que nous nous abreuvons.
Le silence se conjugue à la foule, il faut être en retrait
Pour apprécier les siens et les proches de l'autre.
Il faut sourire aux humains comme aux astres,
Ainsi appréhender la vie, immense et si vide.
Peut-être, est-ce d'humanité que nous la remplirons...
Alain, 2011
Écrit par spock27
« Ne laissez pas les mots penser à votre place. Ayez une parole habitée. »
de Jiddu Krishnamurti Catégorie : Amour
Publié le 11/01/2012
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Oh! que j'aime ces vers! ils sont les couleurs du verbe "aimer"! aimer d'amour, aimer d'amitié, aimer tout court!"Il faut sourire aux humains" c'est superbe... le sourire est un parfum aussi précieux qu'un baiser d'enfant! Merci à toi poète... | |
CRIS |
Ton poème soulève une grande réflexion sur notre place dans ce qu'on appelle l'humanité. J'ai aimé | |
TANGO |
Un texte qui magnifie l'amour ...j'aime Amitié Francine |
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Francine |