La feinte du grand fauve me déstabilise
Il m'induit en erreur par l'assaut fugitif
La savane frémit, le vent s'animalise
Le silence tue vite et le grand fauve est vif.
Un pas derrière l'autre, lent je me recule
De peur j'y suis enclin sous le croc léonin
Car on me gruge, me dévore mon Hercule
Je me trouve perdu dans le regard félin
Comme lui dénudé sauf reste son pelage
Doré, qui m'hypnotise à chaque coup de vent
Sec et chaud, désertique, fouettant mon visage ;
La gifle du bestial qui crie, m'interpellant.
Soudain, au loin là-bas, un écho retentit
Du bleu, du blanc, du rouge ; un ciel mort d'ambulance
Est-ce douleur ? Douceur ? « Allez, réponds-moi, petit ! »
Vif est le fauve, et grand. « Vite, tue le silence ! »
Écrit par superfullvic
Un rêve, une étincelle, une illusion de bonheur...
Catégorie : Divers
Publié le 20/09/2008
|
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire
ou de l'utiliser de quelque manière que ce soit sans un accord écrit préalable de son auteur.
Poème Précédent | Poème Suivant |
Divers à découvrir... | Poèmes de superfullvic au hasard |
Commentaires
Annonces Google |