Deux millénaires et un quart de siècle de vie,
Depuis l'accomplissement de la prophétie,
Se sont bien écoulés avant de s'écrouler
Sous la précipitation des désespérés.
À force de s'empoisonner de quelques gaz,
Afin d'approcher le plus possible de l'extase,
L'euphorie se maria à la misanthropie
Refoulant pour toujours le rêve d'utopie.
L'hirondelle oublia comment battre des ailes.
Les jonquilles omirent de revenir au printemps.
Mais il ne s'agissait plus de songer au zèle
Ni même de s'encourager mutuellement.
L'atmosphère si cruellement intoxiquée
Parvint, si péniblement, à éradiquer,
Toute trace de bonheur, de contentement
Malgré les répétitifs avertissements.
Cet amas de lassitude inconsolable,
Tout ce poids venant de leur erreur lamentable
Dû à une négligence considérable
Désillusionnent cette image intouchable.
Et puis s'envole tristement le papillon
Il a délaissé la vie, trop éphémère.
Il s'en est allé vers de nouveaux vermillons
Pour mettre fin à ce constant noir si amer...
Écrit par superfullvic
Un rêve, une étincelle, une illusion de bonheur...
Catégorie : Triste
Publié le 12/01/2008
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Très beau poème. | |
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Tres beau poème, j'aime beaucoup. | |
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magnifique...j'aime, c 'est horrible et sublime... | |
morgi |
Magnifique poème... | |
pichounne |
Vraiment grave et beau! | |
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