Réminiscences
Le coeur a ses raisons, vous diront les passants,
Mais le mien l'a perdue, il y a bien longtemps.
Le soleil était haut, lorsque j'ouvris les yeux,
Accroché au rideau, un seul de tes cheveux.
La plage de satin où je plonge les mains,
A conservé la forme, la courbe de tes reins.
Mais tout n'est pas perdu, il me reste une larme,
Je croiserai le vers, aux oreilles des dames.
Chacun de leurs soupirs, comme une vague vive,
M'arrache aux souvenirs, puis les jours s'ensuivent.
Et je m'endors ici, me réveillant là-bas.
J'ai rêvé nos amours plus durs que de la pierre,
Mais ton parfum m'échappe au moindre courant d'air,
Et le jour se lève sur un nouveau combat.
Écrit par taedium-vitae
A quoi bon prendre au sérieux une existence dont, de toute façon, nous ne sortirons pas vivants.
Catégorie : Amour
Publié le 17/08/2008
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Commentaires
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Posté le 17/08/2008 à 15:36:29
Très bel écrit ,on y sent comme une espèce de détachement feint...très beau . | |
Alexandre-glaucos |
Posté le 18/08/2008 à 01:09:35
Très beau texte, j'aime ce poème bien écrit ! | |
Ange de Lumière |
Posté le 18/08/2008 à 14:09:21
Magnifique, beau talent, tu pourrais en faire une chanson à la Francis Cabrel ! XD | |
lo |