Lorsque je pose mes yeux bleus,
Sur ce monde périssable,
Mon cœur est malheureux,
Ma conscience est délaissable.
Il nous reste peut être la marque,
De l'innocence de notre enfance.
Le temps, désormais est à l'attaque,
Mais moi, j'ai déposé ma lance.
Vous les tuerez sans moi,
Mon nouveau voyage commence,
Sur mon épaule, portant la croix
De toutes ces prises de consciences.
Laissez-moi sentir un autre parfum
Que celui de la guerre et de la mort.
De tout ce dont j'ai cru enfant, j'en suis loin,
De tout ce que j'ai fait avant, j'ai mes torts
Toutes ces tueries, toutes ces charpies,
Toutes les nuits, je rappelle ces cris,
Au dehors, cet orage que je crains.
Qui a tord ? Est-ce la rage ou le chien ?
Mais qu'ont-ils demandé ?
Tous ces hommes qui sont tombés,
Toutes ces femmes devenues veuves,
Toutes ces âmes qui, désormais peuvent,
Voir la lumière de l'ange Gabriel
Mais plus jamais celle du ciel…
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trés trés beau poème, si touchant et si profond merci | |
19552911 |
une poème très prenant qui décrit très bien l'horreur de la guerre,merci de nous le rappelé afin de ne jamais oublié. | |
nicky |