Tous les jours se rappellent mon cœur en intime
Du premier de tous mes crimes
Puis l'image de cette pauvre victime
Que j'eus tué sans parcelle de pitié
Larguant mes mots sur un vieux coin de papier
Mon premier meurtre à travers une plume
Et son encre rouge sang fascinante comme la brume
Ma plume glisse comme une lame coupe
J'analyse et choisis mes mots à la loupe
Telle une balle qui sort d'une arme à tuer
Mes textes transpercent les cœurs abandonnés
Dans ce poème il n'y a pas de fin
Tel un refrain qui revient, c'est une mort sans fin
Trop cruel pour ne pas être craint
Je tue pour ne pas être tuer
Trop assassin…
Pour être aimé
Des citations qui blessent, des jeux de mots qui dépècent
D'un poème, je fais un massacre sanglant
Mes doigts se pressant sur cette plume rouge de sang
Giclant de tes yeux, giclant de ton âme
De ton corps peureux, pointé par mon arme
Lentement je te tuerai, laissant s'exprimer ta souffrance
Doucement je profiterai, tel un psychopathe en transe
Pris au piège, je tirerai un dernier coup de crayon
Et ton cœur, privé de ses sensations
Remplit de pulsion, tel un petit moignon
La cadence s'accélère, l'odeur poète de ta chair
Mais tout s'arrête
Ton cœur ne bat plus, c'est la fin
Signé : l'Assassin…
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j'aime beaucoup ta facon d'écrir et il est vrai que le pouvoir des mots fait plus mal que toutes autres choses... unanonyme |
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unanonyme |
Les mots des caresses ou des armes de guerre...Bien decrit ces mots assassins.C'est tellement ça. Les snippers et tueurs sont aussi parmis les poètes. | |
Milosc |
Alors là !! Chapeau ! J'adore ou nous dit si souvent que les mots peuvent faire tellement mal mais avec ton poème on le comprend d'autant mieux . J'aime beaucoup | |
Belya |