Quitter, quel grand mot
Quel grand sujet, quel gros fardeau
Car c'est le cas, je suis parti
J'ai quitté Paris pour une nouvelle vie
Les marches sont plus raides, et de plus en plus traitres
Je monte comme je puis, et sans aucune aide
Seul je veux être, pour enfin me détruire
Quitte à nuire quitte à mourir
Quitte à battre tant de mal, à lutter dans tant de haine
Et puis comme dirais Thucydide, assis devant la scène
« Il n'y a rien de plus vrai que le regard d'un animal »
Mais aujourd'hui l'animal s'est fait la malle
Débarquant dans un lieu où tout n'est permis
Regardez mes yeux, où tout est perfide
Un départ est toujours marqué par une vue de vide
Et l'écart entre nous n'est qu'un mur de vitre
Tous est quitte entre vous et moi, trop chère
Mais cet interne est si mal qu'il manque d'air
Il regarde en arrière, les yeux d'un air nostalgique
Les mains jointes en prière, son cœur au son angélique
Transpercé par la flèche d'un vide psychodramatique…
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J'adors ton poème !! Il me convient beaucoup aussi... Et il a le même nom que l'un des mieux "vacum"^^ amitié Eternal |
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