La Totale
Allons enfants de la macronie,
Le jour du monopole de TOTAL est arrivé.
Contre nous de cette chienne de vie
Les panneaux affichant des prix élevés.
Entendez-vous dans les files d'attentes
Mugir ces féroces bénéfices records éhontés?
Ils viennent jusqu'à renforcer la T.V.A,
Egorger nos compte en banque et notre épargne.
Que veut cette horde d'esclaves,
D'artisans, de travailleurs salariés ?
Pour qui ces ignobles entraves,
Des bulletins de vote longtemps médiatisés.
Français. Pour nous, ah ! Quel bonheur !
Que les camions de benzène puissent nous livrer,
Remplir ces cuves qu'on ose vider.
De se rendre à l'Antique esclavage.
Quoi ! Ces cohues de misère
Feraient la loi dans nos ronds points !
Quoi ! Ces majeurs tendus, mercenaires
Terrasseraient nos fiers députés ?
Grands dieux ! Par des crédits enchaînés
Nos fronts sous le cac 40 se ploieraient.
Des vils affolements des marchés deviendraient
Les maîtres de nos destinées !
Tremblez petites gens ! Et vous perfides syndicalistes,
L'opprobre de tous les partis.
Tremblez ! Vos projets grévistes.
Les automobilistes ne seront plus spectateurs de leur grand prix.
Tout est état de droite pour vous combattre.
S'ils tombent nos jeunes salariés smicards ou prolos
La France en produira peut-être de nouveaux.
Contre vous tous prêts à se battre.
Français pris en otage, magnanimes
Ne partez pas en vacances et dépensez bien votre salaire.
Epargnez ces tristes centimes,
A regret, serviront à payer vos nouveaux impôts.
Mais les despotes actionnaires.
Mais les milliardaires et les colabos
Tous ces grands patrons sans humanité
S'ils pouvaient revendraient le sein de leur mère.
Amour sacré de la patrie,
Conduis soutiens nos bras serviles
Liberté, liberté chérie,
Combat avec les défenseurs des bourges.
Avec la télé, que le précieux or noir
Coule à flot par les mâles pistolets
Que tes prix exorbitants
Alimentent leurs jets privés et leur gloire.
Nous entrerons à la station Leclerc
Quand du gasoil il n'y aura plus, oh la crise !
Nous y trouverons un mot du roi
Affichant une aide de vingt centimes, de bon aloi.
Bien moins jaloux de pouvoir servir son entreprise
Qui posera une rose jaune sur notre cercueil.
Nous aurons le sublime orgueil
De nous formater à la division et de survivre.
Aux pompes , citoyens !
Formez vos bouchons !
Faisons, faisons la queue pendant des heures,
A la pompe pour mettre trente euros d'essence.
Patientons ! Patientons !
Qu'un pétrole raffiné mais toujours impur abreuve
Nos poumons.
Écrit par the boss
Un petit pas vers l'humilité, un grand pas pour l'humanité.
Catégorie : Chanson
Publié le 07/12/2022
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