Grandir est le rêve de beaucoup.
Mourir est une crainte au delà de tout.
Mais si je veux t'aimer, dois-je grandir ?
Si pour t'avoir je dois mourir,
Si pour te plaire je dois m'effacer,
Alors à quoi sert d'aimer ?
Si tu attends de moi que je me renie,
Si tu ne veux prendre qu'une partie de ma vie
Et laisser l'autre au diable ;
Si tu te persuades que je suis formidable,
Si tu veux voir en moi la femme idéale ;
Je t'en pris va, au rythme des cymbales,
Parcourt les chemins qui te mèneront aux cieux,
Retourne au pays des Dieux.
Et laisse moi, comme simple mortelle.
Oublie-moi, retire-moi mes ailes.
Tu es fait d'amour, tu es fait de lumière,
Je ne suis qu'ombre, de sang et de chaire.
J'ai dans le coeur tant de défauts,
Et dans mon âme tant de maux,
Que je ne peux oublier,
Que je ne veux effacer.
La race des hommes est ainsi faite
Trop de crauté, trop de haine
Et pourtant, une grande diversité des gènes.
Rejoins les tiens, libère ta tête
De tant de soucis humains.
Et laisse-moi retrouver les chemins.
Je veux me perdre dans l'ignorance,
Je veux recommencer depuis l'enfance.
Pour à nouveau t'imaginer,
Pour à nouveau t'aimer !
Écrit par tourbillondemots
j'écris et je vis,
j'apprends et j'oublis Catégorie : Divers
Publié le 27/09/2007
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j'adore ce petit poème, écire est le remède contre l'ennui :) | |
tourbillondemots |
Magnifique poème | |
pichounne |
Jolie déclaration tourbillon... | |
Alphaa |