Mon oreille est tombée,
Sous un abri côtier,
A l'abandon des soirs,
Je captivais mon auditoire.
De villes en acier, coulant,
Mes ombres ne sont pas aimantes,
Je n'écris pas je me lave,
De tout drames urbains en cave.
Je prêche à la ligne, point,
Ne me suffise nul témoin,
Que l'on me prête l'écoute,
Je donne volontiers mes doutes.
Assis sur le vent de pluie,
De vieux pèlerins ont toujours détruit,
Mes digues déjà impuissantes,
Mes cales en bois trop cassantes.
Les enfants hurlants, de l'autre rive,
M'insultent et me jettent en pierres massives,
Ils marchent à côté de mon oreille,
Veulent la jeter à la mer comme une bouteille,
Avec des messages de morts
Et d'un sourire sûr aux rebords.
Tapis, comme dans un rêve,
Tympans sans mouvement se crève,
Polis la roche bon marché
Pour en faire des diamants,
Sous l'écume mon abri-côtier,
Est bien plus qu'un chagrin itinérant...
Écrit par unairdefamine
la foi donne, l'amour reçoit
Catégorie : Amitié
Publié le 29/04/2009
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