Nous cherchons des faux prophètes,
Pour un nouveau sang,
Celui des sacrifiés
Pour la clarté de l'ivresse
Et les bras de l'orgasme.
Pour les murs des pauvres
Et les chambres de nos évangiles.
Nous croyons en ce que nous devons être,
Fade orateur, adore à tort,
Puis à travers la sainte colère;
Reste les ruines nouvelles
Du prochain testament.
Les écrits commencent à s'effacer
Pour que nous croyons en ce que
Nous devons être.
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Écrit par unairdefamine
la foi donne, l'amour reçoit
Catégorie : Divers
Publié le 31/03/2008
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Commentaires
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Posté le 03/04/2008 à 21:20:31
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Poème superbe mais difficile à aborder. Tu jongles avec la langue et les mots, c'est impressionnant ! Il me semble déceler une philosophie assez hostile au christianisme et qui se rapprocherait de Nietzsche ? J'interprète peut-être trop. |
Sylvain  |
Posté le 04/04/2008 à 13:30:35
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Je te remercie. Je trouve ta remarque très pertinente mais au contraire je suis quelqu'un de très pieux cepandant je trouve la religion trop souvent détournée, rigide et froide, ils en oublient les messages de jésus et se perdent dans la restriction, je suis pour une croyance de coeur et d'entraide, et d'amour. Néanmoins j'ai eu vraiment une illumination il y a un an ; et jusque là je buvais les livres de Nietsche j'ai du garder quelqueS restes. Ma foi reste inébranlable ! |
| unairdefamine |
Posté le 04/04/2008 à 13:58:52
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Ah d'accord. J'ai été bluffé par les trois derniers vers qui me semblaient assez anti-religion, autant pour moi ! Oui tu as peut-être garder des restes, en tout cas je suis tout à fait d'accord sur le fait que la religion est trop souvent détournée et sert trop souvent de prétexte. Le message originel est bien éloigné, malheureusement. |
| Sylvain |
Posté le 05/04/2008 à 21:55:55
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L'interprétation se fait reine, c'est la façon de chacun de voir la religion qui donne à ce poème un sens intime, comme intéressant, la religion est quelque chose qui peut nous aider, mais en connaître le fond reste de plus en plus rare, à mon grand regret. |
tit-ange-perdu  |