Elle est devant moi,
Ma France,
Elle a mal au Rhin, au Foie,
Belle insolence,
A la mort fine, les carcasses sonnent,
Complainte de village,
Commérages, vieille âge, veille la sainte patronne
Des ménages.
Elle me tient par la Manche,
Puis m'évade,
Vers d'autres orgies rondes plus Franche,
Sans sérénade.
La Scène est morne, L'Oise fait son nid,
Petit nid rouillé.
J'entends Savoie, Anne aussi,
J'en fais mon Allier.
Elle est la devant moi,
Ma France,
Elle crie : Terre ! Elle sensible de Sept à Troie,
Jusqu'où va Lens.
Et balance ceux qui dans le nord mendie,
Leur panse pleine,
Ô voleur ! ô violeur ! Infamie,
Que cette île est vilaine,
Elle ne sera plus jamais vieille,
Ma France,
Elle gangrène à Marseille,
Assaillie par silence,
Le pire est né, je le Creuse,
Aussi profond,
Le massif chante au fond des tombes malheureuses,
Et l'amour tarde à Dijon...
Écrit par unairdefamine
la foi donne, l'amour reçoit
Catégorie : Divers
Publié le 28/04/2009
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