Si elle jetait son rire
A la gorge d'une rive
Au sein d'une chandelle
Pour mieux plomber ses ailes
Tel quel
Son cœur qui faisait tic
De toc, de broque en troc
Elle se foutait du pire
D'une larme ou même d'un rire
Elle ouvrait de grands yeux
Ses mains sur un frisson
Et revenait sans fin
Aux sources de sa faim
En vain
Son cœur qui rejouait
Le piège de son quatrain
Les murmures à l'oreille
D'une indicible peine
Elle qui tissait toujours
Comme une toile à ses jours
Ses souvenirs chagrins
Pour contrer le destin
C'est fin
Son cœur qui faisait tic
A l'heure d'été enfin
Et de toc et de troc
A la fin de son rêve
Elle jouait de son corps
Comme pour jouer enfin
Une rime à sa vie
Un acrostiche au rire
Au pire
Son cœur qui faisait tic
A l'esthétisme d'un toc
De toutes les hirondelles
Elle arrachait les ailes
Elle attend le printemps
Poème Précédent | Poème Suivant |
Amitié à découvrir... | Poèmes de van1959 au hasard |
Annonces Google |
D'accord avec Darius, un jeu des sons qui m'intéresse beaucoup. amitiés, hysard |
|
hysard |