Un foin,
Fi! Des hommes, des terrains et des gerbes
Quand germe un grain serein entre les herbes
Folles.
L'âme molle, flèche au tocsin des grues
Loin dans la sueur des trottoirs
Au monde comme un gravier qui déporte le vent.
Mon soulier percé vient des rues qui desservent
Les pôles.
Aux riens, aux frontières des néants. Las et perdu.
Aux matins d'araignée, aux creux des coussins.
Je plante une guibole frêle
Sur un plancher perclu de lumière.
Entre nos heures vendues aux ministères
Des paroles.
Écrit par veilleurdenuit
advienne que voudra!
Catégorie : Amitié
Publié le 23/06/2017
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Commentaires
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Posté le 24/06/2017 à 20:28:47
C'est un poème qui cultive la rupture de rythme avec maîtrise. | |
jacou |
Posté le 27/08/2017 à 10:07:26
Cher veilleur, J'aime ce poème. Sa forme me plait énormément et sa lecture se fait toute seule... Comme j’apprécie ! Basile |
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Basile |