je succombe,
la lumiére est blâfarde au rasoir des persiennes.
quand traversent des rochers minuscules, bousculés,
s'égratignant dans la valse des mouches
sur tes remparts.
les murs agraffés de visages
la mémoire de mes parents,
verte, défigurée de moisissures
je succombe
en turpitude sismique
dans ces matins
chevalier blâfane,
revenant fatigué avec la gueule des guerres
rentrant perdu et griffé de ronces
dans des tournois d'émois
au tatami
contre ton soldat des abysses
mon vieux coeur lâche et farouche.
je succombe de ton amour
Écrit par veilleurdenuit
advienne que voudra!
Catégorie : Amitié
Publié le 15/11/2017
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Commentaires
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Posté le 15/11/2017 à 14:10:41
Il y a de belles métaphores qui rappellent la définition que proposait Reverdy de l'image poétique : "Le propre du poète est de penser et de se penser en images […]. Sa faculté majeure est de discerner, dans les choses, des rapports justes mais non évidents qui, dans un rapprochement violent, seront susceptibles de produire, par un accord imprévu, une émotion que le spectacle des choses elles-mêmes serait incapable de nous donner." |
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