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solitude
Je suis venu chercher un peu de silence ce matin
Dans la solitude d'un parc que court un chemin.
Car abandonné des habitudes, j'ai cherché l'absence
Des destins. Moi, la nature et sans autre présence.
Il y a seulement un rossignol sur le Levant
Qui accorde sa chanson sur la corde du vent
Mais moi, lassé des bruits d'un monde qui délaisse
Son bonheur, j'ai l'esprit enfin plein de paresse.
Sur le chemin vient une femme, belle et putain,
Pareille à toutes celles qui ont ri de mes chagrins
Mon cœur, lui, débarrassé des certitudes, il pense :
Liberté! Et je m'endors amoureux de ma chance.
Un rêve grandit sur la ruine de mes sentiments
Poussant comme une herbe à travers le ciment
Je me suis imaginé les tourbillons et l'ivresse
Des concerts. J'invente un homme qui se dresse.
Quand dans ce décor apparait le rôle d' un gamin
Qui s'interroge de me voir pleurer dans ses mains
J'ai encore l'espoir qu'il s'ennuiera des danses
Du pouvoir. La vie doit définir nôtre existence.
Ah! Si seulement ce matin n'avait pas le temps
De suivre les étés arides plutôt que les printemps
Je laisserais reposer mon corps sous la caresse
De son chant. Comme un enfant que l'on berce.
Écrit par veilleurdenuit
advienne que voudra!
Catégorie : Amitié
Publié le 19/08/2008
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Très, très beau poème. Il y a seulement Un rossignol sur le levant qui accorde sa chanson sur la corde du vent... Bravo l'ami... | |
eric |
magnifique. Encore une fois j'ai lu ton poème comme on chante une chanson, c'est ce qui fait que ton écriture est belle, légère comme une note de musique qui vole, vole, vole vers nos cœur. | |
Embry |