Tu passes et repasses au bout de ma rue
Et je chasse, pourchasse ton ombre qui fuit
Dans une impasse sur le mur sombre d'une nuit.
Tu pars et repars aux bras d'inconnus
Et je clame, déclame une poésie sans rimes
Qui comme chaque fois te rend plus anonyme.
Tu trace et retrace des coups de crayons
Et je place, déplace la toile de mes envies
Sous tes doigts mon œil, étoile mouillée de pluie.
Tu mets et remets tout en question
Et je fais, défais cet amour qui m'anime
Et qui tisse une laine sur un métier qui s'abime.
Sais-tu que je pleurs
Quand tu ris des silences de mon cœur
Et que tu es si cruel
Que j'en regrette d'avoir vu notre ciel.
Un matin, un destin rien qu'un matin
Sur un chemin ma main dans ta main
Loin et lointain, si bien, bien trop loin
Câlin et chagrin et joints dans un coin.
Tu dors et endors ton corps à demi-nu
Et je vois et renvois ailleurs ma mélancolie
Comme un navire trop lourd sombre dans l'abîme
Tu mens et démens toujours tes raisons
Et je crois, accrois le nombre de mes soucis
Comme un enfant amer que même un rêve déprime.
Ne me dis plus « bientôt », « peut-être », tous ces « à demain »
Évite ces excuses qui m'accusent
Puis
Oublies
Evite ces choses qui t'exposent
Je te dirais bientôt que peut-être je n'attendrais pas demain
Oublie ta ruse
Puis dépose
Un baiser
Sur ma lèvre qui tremble en silence pour un peu de rosée.
Écrit par veilleurdenuit
advienne que voudra!
Catégorie : Amitié
Publié le 11/02/2009
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