Je viens devant toi, nu comme un homme
Et je me demande pourquoi ?
Pourquoi toujours tu me pardonnes ?
De n'être plus ta flamme, de n'être plus ton roi.
J'aime quand tu es si femme
Attachant un baiser rouge au col de ma chemise
J'aime tant quand tu es infâme
Dans tous tes regards la lueur qui te déguise.
Les matins m' écœurent et les gens vont
Vers ce qui ne tient que dans un chagrin.
Et tu te déposes lasse sur des chiffons
Alors que me vient l'envie d'être câlin.
Il y a le temps qui se dépose sur tes paupières
Ce monstre que l'on tente de chasser
Et puis y a le roman sans fin de nos adultères
Des enfants ont grandi sur des crassiers.
Je vois ce rêve qui court dans ton regard
Ce besoin de soleil, d'une liberté pieds nus
J'ai comme un regret de me fier aux phares
Alors que tu dérives joyeuse vers un inconnu.
Tu t'échappes de mes baisers orgueilleuse
Tu sais que je ne suis rien sans toi
Je me perds à aimer des femmes malheureuses
Et toi tu joues avec mon cœur qui ne ment pas.
Écrit par veilleurdenuit
advienne que voudra!
Catégorie : Amour
Publié le 21/01/2010
|
Poème Précédent | Poème Suivant |
Amour à découvrir... | Poèmes de veilleurdenuit au hasard |
Annonces Google |
ces vers sont d'un grand poète , véhiculent une très grande émotion tout style a considérablement évolué (vers le haut);je n'oublierai pas ce vers: "je me perds à aimer des femmes malheureuses,,," |
|
flipote |
les mots se suivent comme si ...à chaque battement de ton coeur tu les déposes ! magnifique poème! |
|
MARIE L. |