Le square est nu, abandonné des papillons, vide de pigeons
Aux façades nues s'appuient des échelles de fenêtres
À l'ombre des recoins de béton des creux gardent une lucarne.
Souffreteuses, orgueilleuses, poussiéreuses
Des balafres d'acier dorment comme de solides chevaux.
Un enfant et un chat, tous deux communs des gouttières
Pérégrinent entre les étroits rayons d'un réverbère
Piètre arbre de bougie, art mesquin où se soulagent les chiens.
Des marais de troenes comme des palutuviers
Enjambent les parterres chauves de la cité.
Sur le mur aux droitures grises
Mangé de punaises et couvert de vert-de-gris
S'infiltre la couleur dans des éternuements de gaz
Des enfants dessinent d'incertains horizons
Ô étoile qui s'éteint derrière un néon
Dont la lueur ne caresse plus les rives argent
Dont la sueur n'agace plus les pensées.
Fugace, agripée de prières, cette lune a des naufrages
Astre de nuit oublié des hommes
Écrit par veilleurdenuit
advienne que voudra!
Catégorie : Divers
Publié le 22/06/2017
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Une grise couleur est prédominante dans ce poème...je soupçonne qu'elle provienne de l'âme penchée au balcon ... Amitiés |
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Yuba |
Un bon paysage campé de plume de maître. | |
jacou |
Merci à vous deux | |
veilleurdenuit |