Je suis entré dans la ville, bien qu'on me l'eut défendu!
J'ai franchi la grande porte qui s'ouvrait sur la rue
En laissant à son seuil le souvenir de ma naissance.
J'ai fuis les savoirs qui condamnaient mon existence.
Je les entends encore me dire : « souffle sur la braise
Qui chahutent avec les vents et garde toi des falaises
Qui cerclent l'océan, oublies les voiles du firmament,
Attise le feu qui brûle sous ton lit et pries seulement.
Mon pas n'était pas farouche en découvrant la cité
Toute montée de pierre, de verre, de terre et d'acier
Rien n'eut été aussi beau, aussi grand et fantastique
À mon œil lavé des nuances par tant de mirifique
Le sol à mes pieds me chatouillait sous la semelle
Et je dansais en fredonnant une naïve ritournelle
En me moquant bien des gravités et des concerts.
J'allais sur l'avenue qui m'éloignait des déserts.
Et je suis entré dans la ville comme l'étranger inconnu,
Espérant seulement être oublié de ceux que j'avais déçu.
Écrit par veilleurdenuit
advienne que voudra!
Catégorie : Divers
Publié le 19/05/2009
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Beau poème en action, trés bien rédigé. Savamment écrit en langue "vivante". Merci pour ce beau moment de lecture. |
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singe vert |
Veilleurdenuit, je te dis chapeau bas, raconter une histoire n'est pas facile, mais alors là en vers et en cadence, vraiment bravo ! Amicalement Hellyne. |
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Hellyne |
un grand poéme! | |
MARIE L. |