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J'avais dans la tête une fille qui dansait,
Papillon bleu au vent d'une robe légère.
Accrochée au plafond, la boule éclaboussait
D'un feu multicolore ému et délétère,
Les oreilles brûlées par le bruit triomphant
D'un orchestre grisé par sa propre musique.
Je la suivais des yeux cette fille dansant
Comme un ange ébloui, fragile et pathétique.
Ses cheveux s'allumaient par des milliers d'étoiles,
De couleurs inouïes comme un brasier d'été.
Sur la piste échauffée, flottait comme un grand voile,
Mon désir excité par autant de beauté.
La fumée installée, comme en terre conquise,
Ajoutait sa magie opaque et un peu âcre.
J'essayais de trouver la constance requise,
Me donnant de grands airs, candide simulacre.
Mais j'étais possédé par cette envie timide
De monter sur la piste et de me joindre à elle.
J'avais gorge serrée et les mains trop humides
Pour oser tout d'un coup prendre la jouvencelle,
Dans mes bras hésitant, pour me joindre à sa danse.
J'avais trop peu d'audace et l'âme bien trop fière.
Devant tant de beauté, Je n'aurais pas de chance
Je suis resté au bar en sirotant des bières.
Écrit par verarl
Il faut 2 ans pour apprendre à parler et toute la vie pour apprendre à se taire.
Catégorie : Amitié
Publié le 06/02/2008
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TRES BEAU POEME VERARL, Je comprends parfaitement ton âme fière et ton renoncement!! As-tu vu mon poème rendez-vous de timide? | |
SALIM8617 |
Je vais le lire. merci. Il y en a tant qu'on en rate beaucoup ! | |
verarl |