Je me souviens des cliquetis,
De ce vieux billard électrique,
J'étais seul avec mon amie,
Je la trouvais mélancolique.
Elle eut un sursaut romantique
Et c'était la première fois,
Je fus saisi par la panique,
Quand elle me dit « embrasse-moi » !
Et dans mes rêves j'ai revu,
Ce bar de jeunes d'une autre époque,
Près du lycée, dans une rue,
Où le juke-box hurlait du rock.
Notre café a disparu,
Là où j'ai aimé Joséphine,
Il est maintenant devenu,
Une boucherie chevaline.
Virgile.
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Écrit par virgile
On ne peut être poète sans quelque folie. Démocrite.
Catégorie : Amour
Publié le 18/05/2019
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Commentaires
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Posté le 18/05/2019 à 09:48:36
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J'ai bien aimé ces souvenirs bien que la fin était brutale pour moi, je ne suis pas à l'aise avec l'idée qu'on mange du cheval. Mais ceci est une parenthèse personnelle, je retiendrai de ce poème le bel amour dans un café rock qui vous a lié à Joséphine ! Merci :D |
grêle  |
Posté le 18/05/2019 à 11:48:11
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Souvenirs souvenirs... Sourires venus de mon adolescence : je ressens ici tant de choses, premières amours, juke-box, boucherie chevaline... Je suis ému par votre poème, reconnaissant pour ce partage en nostalgie. |
jacou  |
Posté le 18/05/2019 à 12:51:50
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Le café juxe-box était juste en face de l'immeuble où je louais ma chambre d'étudiante à Rabat et dans mon souvenir une seule chanson passait en boucle, elle commençait par: i In dark desert higtway et finissait par Hotel California ... "Embrasse moi " c'est la recette miracle que les filles avaient trouvé pour les garçons timides ... La boucherie chevaline existait déjà, un peu plus loin ... Bravo et merci Virgile car il parle tant à mes années d'étudiante ce poème ! |
Yuba  |