Fiction.
J'ai sculpté sans le voir,
Le galbe de ton sein.
Aveugle j'ai lissé,
Ta peau qui assassine
Et strié de mes doigts,
Les petits horizons,
Qui font de ton corps nu,
Un trésor disparu.
Mon regard a erré,
Tout près des barricades,
Dressées jour après jour,
Entre ton corps et moi
Et je me suis noyé,
Dans les douves profondes,
Que tes yeux ont creusées,
Sous chacun de mes pas.
Du serpent, les écailles,
S'égrènent sur le sable,
Reflétant sans savoir,
Tous tes endroits secrets.
Chacun de ces rayons,
Est autant de piqûres,
Des vagues souvenirs,
De mon amour passé.
Moi je veux retenir,
Les lambeaux de ton cœur,
Que le vent de l'oubli,
Essaime dans la nuit.
Et l'horloge a perdu,
Ses funestes aiguilles,
Le temps s'est arrêté,
Quand tu es repartie.
Je chante sans savoir,
Les pieds dans la poussière,
Moi le mendiant perdu,
Au cœur de porcelaine.
Un jour tu l'as fêlé,
Quand ta bouche m'a dit,
Je t'aime un petit peu,
Mais beaucoup moins que lui.
Virgile.
Écrit par virgile
On ne peut être poète sans quelque folie. Démocrite.
Catégorie : Amour
Publié le 06/10/2020
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Un mendiant d'amour riche de ses sentiments Une émotion en débris Les pieds dans la poussière me font penser à Majnoune, ce fou de Laila Bravo virgile !... |
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Yuba |
Superbe poème. Bravo et merci. |
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Iloamys |
Bonsoir, Belle Fiction d'Amour où Sculpture , Regards , et Mots cachés nous offrent un Sentiment magnifié ! Bravo ! LyS .. |
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Lys-Clea |