Mais où donc étions-nous ?
Quel quartier de Paris ?
Ce premier rendez-vous,
Sous le ciel assombri.
Sur les quais de la Seine,
Ce jour-là, en Décembre,
Tu trottinais, sereine
Bien pressée, vers ma chambre.
Tu frappas à la porte.
J'étais un troubadour,
Que le désir emporte
Et tout pétri d'amour.
Il faisait déjà nuit,
Dans la chambre planait,
Une odeur de moisi,
Que ton parfum masquait.
Tu avais ce sourire,
Celui que j'adorais,
De femme qui conspire.
La radio grésillait.
Tu étais désirable,
Avec ton air canaille,
De maîtresse coupable,
Quand j'enlaçais ta taille.
Mes mains sculptaient ton corps
Et j'embrassais ta bouche.
Tu étais mon trésor,
Ma déesse farouche.
Dix heures du matin :
Je me réveillais, tard,
Seul restait ton parfum:
Le troublant Shalimar.
Tu n'es plus revenue,
Les années ont filé,
Mais qu'es-tu devenue ?
Disparue ? Envolée ?
Parfois, c'est ta musique,
Mélodie du passé,
Qui vient, mélancolique,
La nuit, pour me hanter.
Virgile.
Écrit par virgile
On ne peut être poète sans quelque folie. Démocrite.
Catégorie : Amour
Publié le 11/12/2021
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Très belles ! Ces amours d'automne en souvenir Et qui s'approprient pour toujours Le parfum Shalimar ... Bravo Virgile ! |
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Yuba |
L'intensité de l'éphémère et la prégnance de ce qui n'est plus forment un diptyque parfait aux harmonies classiques et modernes à la fois, intemporelles en somme. Un poème sculptural, un objet d'art à contempler ... |
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Ombrefeuille |
Un poème qui résonne dans ma tête comme une romance pour laquelle un souvenir est resté à jamais gravé | |
roserose |
Bsr, Ce suave " Shalimar " laisse sa Trace olfactive et fait ainsi remonter d'Instants fort bien partagés en l'Habitacle .. :) LyS .. |
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Lys-Clea |