Fiction.
Je me souviens encore,
De ses baisers futiles,
De sa voix, de son corps,
De ses peurs inutiles.
Son parfum, à la fin
D'une nuit sans amour,
Entonne le refrain,
Du départ sans retour.
Sur sa peau écarlate,
Qui repousse mes lèvres,
S'impriment les stigmates,
Des sursauts de sa fièvre.
Ils ne se froissent plus,
Les draps de notre lit.
Notre amour a vécu,
C'est le temps des non-dits.
Et le long traversin,
Ne porte plus l'emprunte
De nos têtes, dessin,
De nos amours défuntes.
Il devient poussiéreux,
Le joli couvre-lit,
Peut-être malheureux,
De ce qui a failli.
Le lit, comme un voilier,
Au sein d'une tempête,
Chavire, sabordé,
Par ses fureurs secrètes.
Et il a détendu,
Ses ressorts de tendresse,
Son matelas dodu,
Sombre dans la paresse.
Virgile.
Écrit par virgile
On ne peut être poète sans quelque folie. Démocrite.
Catégorie : Amour
Publié le 21/12/2022
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Commentaires
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Posté le 22/12/2022 à 08:20:23
Ah si un lit pouvait parler, il aurait bien des choses à raconter dit-on parfois... Vous vous avez su le faire parler... Merci de ce beau poème. |
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Lucyline |
Posté le 22/12/2022 à 09:55:41
Bonjour, Beau ! Certes, Amour n'est plus .. Mais que Souvenirs a t Il laissé .. . :) Le Lit : Lieu de Tant ..:) LyS .. |
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Lys-Clea |
Posté le 24/12/2022 à 09:54:47
Ca donne envie de changer de literie Ce lit-là est trop fané Joli poème en tout cas |
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Edelphe |
Posté le 26/12/2022 à 10:33:07
il est chouette votre poème Virgile un lit paresseux de galipettes ... merci bien trouvé cette fiction :) |
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MARIE L. |