Elle arriva là-bas, tout au bout du chemin
Et je dus à regret abandonner sa main.
Peu à peu son visage s'estompait à ma vue,
La ville s'embrumait et n'avait plus de rues.
Le ciel, une illusion, un voile sans couleur,
Occultait le soleil dépourvu de chaleur.
Les arbres, des rubans qui flottaient dans la brume,
Tels des corps décharnés dépourvus de costume,
Projetaient sur le sol des ombres incertaines,
Des douleurs inconnues, des espérances vaines.
Pour la revoir encore en ce lieu incertain,
Je pensais sans espoir « je reviendrai demain ».
Attendre une journée ne dure pas longtemps,
Mais peut-être là-bas un jour vaut bien mille ans.
Alors je m'aperçus que je ne savais pas,
Qu'au bout de ce chemin se trouvait l'au-delà.
Virgile.
Écrit par virgile
On ne peut être poète sans quelque folie. Démocrite.
Catégorie : Fantastique/Sf
Publié le 23/09/2019
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Excellent poème. Merci de nous l'offrir à lire, car il concentre ce que la poésie mobilise, lyrisme et mystique, en belle harmonie. Très plaisant à lire ! | |
jacou |