Depuis des millénaires,
Je saupoudre les ailes,
Des anges voyageurs.
Ils partent loin de nous
Et ne reviennent plus
Ou du moins leur retour
Se fait dans la douleur.
Ils couvent dans leurs yeux,
De terribles secrets.
Mais qu'ont-ils affronté,
Dans ces contrées lointaines,
Où le temps déchaîné,
A gonflé les malheurs ?
Les visages creusés,
Les yeux qui ne voient plus,
Ils aspirent au repos
Et restent sans rien dire,
Attendant avec peur,
Leur prochaine mission.
Les siècles passent ainsi
Et quand la cloche tinte,
Ils s'apprêtent à partir
A des années-lumière.
L'ange a baissé la tête,
Il est venu vers moi,
Cachant avec pudeur,
Sous son ample manteau,
Sa voilure froissée.
J'ai dû lisser ses ailes
Et arranger ses plumes.
Il a pris son envol
Et j'ai lu dans ses yeux,
La faute originelle,
Ancrée en lui ? En elle ?
Virgile.
Écrit par virgile
On ne peut être poète sans quelque folie. Démocrite.
Catégorie : Fantastique/Sf
Publié le 14/01/2020
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Des anges en version triste..pourquoi pas..?la poésie rencontre le fantastique et le spirituel,pour finir dans l'hypersensible quand vous défroissez et lissez des plumes..tout cela me ravit!!merci Virgile.. | |
Aria |