Les rides étoilées,
Couraient à la surface,
De ce sol qui jadis,
Regorgeait de cette eau,
Bavarde en gargouillis,
Accompagnant joyeuse,
Les gazouillis bruyants,
Des oiseaux disparus.
Le ciel devenait mauve,
La lumière épuisée,
Ne pouvait plus passer,
A travers la poussière,
Qui tournoyait sans fin,
Au-dessus des collines.
A l'horizon, dressées,
Comme des troncs malades,
Les tours grises éventrées,
Criaient, la bouche ouverte,
Ebranlées par les vents,
Qui soufflaient sans répit.
Parfois, un mouvement :
Des pierres qui roulaient,
Sur la pente apparue,
Du sol en tremblement.
Les souvenirs aussi,
S'étaient évaporés.
Et pour calmer l'angoisse,
De l'espoir envolé,
Ils avaient inventé,
Partout de nouveaux Dieux.
Que le temps semblait long,
Pour tous ceux qui priaient.
Alors, ils disparurent,
Ces Dieux devenus sourds.
La chaleur meurtrière,
Avait sélectionné,
Les sans-soif brillants,
Vêtus de carapaces,
Ceux qui rampent la nuit
Et se cachent le jour,
Dans le sable aussi chaud,
Que le fond de l'enfer.
Dans ce monde brûlant,
Depuis des millénaires,
Un jour se condensèrent,
Des bribes de vapeurs,
Oubliées par le feu.
Un peu d'eau par hasard,
Arrosa une graine.
Et la tige poussa,
Avec de larges feuilles.
L'ombre ainsi recréée,
Réveilla les semences,
Qui germèrent à foison,
Sur la nouvelle Terre.
Enfin l'eau se souvint…
Virgile.
Écrit par virgile
On ne peut être poète sans quelque folie. Démocrite.
Catégorie : Fantastique/Sf
Publié le 28/01/2021
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hé bien quel souffle, cette recréation d'un nouveau monde sous ta plume, belle et haletante lecture, merci ! | |
capri |
L'eau se souvient toujours il parait qu'elle a la plus excellente des mémoires... Merci et bravo Virile pour cette renaissance dont l'aspect fantastique rappelle une palpitante émotion Naturelle ! |
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Yuba |
Merci Capri Merci Yuba |
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virgile |
Bonsoir, Les Rides étoilées eurent la Potion magique .. Joli .. LyS .. |
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Lys-Clea |