Minuit, dans la chaumière,
Quand le feu s'est éteint,
Elle attend, la lumière,
L'arrivée du matin.
Le chien, dans la cuisine
Saturée de parfums,
Pourlèche ses babines,
Lové dans son couffin.
Les mites assassines,
Se gavent bien de laine,
Puis fuient la naphtaline,
Courant à perdre haleine.
Dans le grenier, des sacs
De souvenirs, remplis,
Côtoient le vieil hamac,
D'un fantôme endormi.
A côté d'un placard,
Sur le mur décrépi,
La pendule, en retard,
Bégaie ses cliquetis.
Virgile.
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Écrit par virgile
On ne peut être poète sans quelque folie. Démocrite.
Catégorie : Fantastique/Sf
Publié le 11/11/2021
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Commentaires
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Posté le 11/11/2021 à 09:28:39
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Des mouvements lents et biscornus dans le temps arrêté, le poème est visuel comme un tableau peint, c'est très beau |
Edelphe  |
Posté le 11/11/2021 à 18:16:22
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Bonsoir, Tic-Tac .. dans cette Chaumière, chaque Objet ou Etre a sa Place .. le Temps se fait .. La Nuit, une maison est tout Autre ! Bravo ! LyS .. |
| Lys-Clea |
Posté le 11/11/2021 à 18:36:50
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La pendule qui rythme la nuit de la maisonnée... Très beau !!! |
| Lucyline |
Posté le 13/11/2021 à 15:43:17
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Un univers qui me parle : Une vieille chaumière, le silence de la nuit, ce que le grenier cache de mystères et cette pendule, fidèle au poste bien qu'en retard. J'aime bien l'idée que le grenier recèle un hamac destiné à un fantôme et je suis épatée par la force expressive de la dernière strophe (the last one, but not least !!!) |
| Ombrefeuille |