Dans ces endroits brûlants,
Agonisaient les fleurs,
Dont les parfums, des vents,
Emigraient vers l'ailleurs.
On voyait leurs pétales,
Pages de parchemins,
Qui prédisaient, fatals,
D'atroces lendemains.
Dans la terre, engluées,
Les tiges avaient peur,
Du monstre dénué,
De pitié et de cœur.
Et dans ce monde infâme,
Aux fragiles lueurs,
Elles craignaient les lames,
Du brûlant sécateur.
Elles avaient vécu,
Les fleurs et leurs odeurs,
A jamais disparues,
Dans un monde d'horreurs.
Je trouvai dans le sable,
Un étrange flacon,
D'élixir improbable.
Fuyant du vieux bouchon,
Des fragrances falotes,
Planaient comme un brouillard,
D'iris, de bergamote,
De parfum Shalimar.
Virgile.
Écrit par virgile
On ne peut être poète sans quelque folie. Démocrite.
Catégorie : Fantastique/Sf
Publié le 18/08/2022
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Commentaires
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Posté le 19/08/2022 à 08:32:42
Un favori pour moi, c'est si bien écrit, musical et bohème Même si l'on peut aisément transposer le propos à du plus profond et sociétal Une réussite, très belle |
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Edelphe |
Posté le 20/08/2022 à 07:39:29
Merci Edelphe. | |
virgile |
Posté le 20/08/2022 à 18:09:06
Les fleurs, comme l'ensemble du vivant, ont un destin à la fois cruel et magnifique. Car leur beauté et leurs fragrances donnent naissance à tout un univers de charme et de poésie. | |
Ombrefeuille |
Posté le 21/08/2022 à 08:18:11
Merci Ombrefeuille. | |
virgile |