Sur les murs de la ville,
Que de traces guerrières
Et dans les cours tranquilles,
Des miasmes de misère.
On a coupé des arbres,
Qui étaient déjà morts
Et aiguisé les sabres,
Pour mutiler les corps.
Sur les pavés glissants,
Noircis et bien humides
Du sang des innocents,
Planait un air putride.
On marchait sans savoir,
On taisait nos prières
Et dans les cieux si noirs,
On cherchait notre père.
La musique était morte,
Ses instruments détruits,
On fermait notre porte.
Et on mourait d'ennui.
Des siècles de froidure,
Médits par les sceptiques,
Ont éteint les murmures,
Du grand show climatique.
Apôtres de l'enfer,
On vous a refroidi !
Il fait froid sur la Terre,
Vous nous avez menti !
Virgile.
Écrit par virgile
On ne peut être poète sans quelque folie. Démocrite.
Catégorie : Fantastique/Sf
Publié le 21/05/2023
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Commentaires
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Posté le 21/05/2023 à 10:02:16
Cette vision d'apocalypse est peut-être bien l'avenir de la terre, en effet... | |
Bella de Vnirfou |
Posté le 21/05/2023 à 18:00:50
Bonsoir, Et c'est pas Faute d'avoir été prévenu .. LyS .. |
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Lys-Clea |
Posté le 21/05/2023 à 21:24:01
Ça commence comme un massacre de la Saint-Barthélémy et ça se termine sur un hiver nucléaire. C'est saisissant. Je ne sais pas comment ça va se finir, mais il faut bien que ça finisse un jour. | |
scyles |