Parfois, je m'imagine,
Quand le chat est couché,
Que les souris trottinent,
La nuit sur le parquet.
Dans les coins poussiéreux,
De la maison qui dort,
Les cafards valeureux,
S'amusent avant l'aurore.
Et les mites amaigries,
La nuit, font grise mine,
En regardant, aigries,
Les boules de naphtaline.
Sur le dos rond du chien,
Les puces font la fête,
Oh, quel fameux festin,
Que le sang de la bête.
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Écrit par virgile
On ne peut être poète sans quelque folie. Démocrite.
Catégorie : Triste
Publié le 23/08/2015
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Commentaires
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Posté le 24/08/2015 à 12:52:36
C'est le triste tableau d'une vie ordinaire... | |
coolwater |