Elle portait ce jour-là,
Un parfum d'impossible.
Son air était si las,
Son visage impassible.
Bien cachés sous ses cils,
Des relents de tendresse,
Etaient la dernière île,
Des navires en détresse.
Elle traînait ses démons,
Dont les ailes flétries,
Planaient sur l'horizon,
De son anxieuse vie.
Elle dansait, je crois bien,
Son ultime tango,
Sous le rythme argentin,
Du joueur de saxo.
Virgile.
Écrit par virgile
On ne peut être poète sans quelque folie. Démocrite.
Catégorie : Triste
Publié le 28/04/2019
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Commentaires
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Posté le 28/04/2019 à 11:59:49
Digne d'être mise en musique, cette danse en extase est poésie câline ! Bravo à vous, il y a des dimanches riches en découvertes ! | |
jacou |
Posté le 28/04/2019 à 16:02:42
Superbe ! Le Tango est une danse incroyablement belle et symbolique si en plus c'est le dernier ,;l'effet est total ! Merci et bravo Virgile ! |
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Yuba |
Posté le 29/04/2019 à 00:05:39
Toute en musicalité et en légèreté, j'adore tout simplement ! | |
Luca |