Un bouquet de larmes violettes,
Gisait sur le marbre moisi,
Parmi l'essaim de pâquerettes
Et les insectes endormis.
Les attristés aux yeux-fontaines,
En procession comptaient leurs pas,
Sur le sol dur en porcelaine,
Où reposaient des papiers gras.
On entendait dans l'air humide,
Les gargouillis d'une trompette,
Qui lançait des notes liquides,
Comme des larmes-vaguelettes.
Sur les vieilles pierres tombales,
Se diluaient les souvenirs.
Ces lentes marches sépulcrales,
Fêtaient des deuils en devenir.
Ils ne voyaient pas dans la terre,
Le diner des vers nécrophages,
Tous ces tristes mange-misère,
Ces bestioles remplies de rage.
Ici ce n'étaient qu'épitaphes,
Points virgules en suspension,
De tristes fins de paragraphes,
Dans des romans pas vraiment longs.
Virgile.
Écrit par virgile
On ne peut être poète sans quelque folie. Démocrite.
Catégorie : Triste
Publié le 05/10/2021
|
Poème Précédent | Poème Suivant |
Triste à découvrir... | Poèmes de virgile au hasard |
Annonces Google |
Un poème original sur la mort et ses cimetières Un texte qui reste en tête... |
|
Edelphe |
Un bouquet de mots pour sublimer la poésie....même triste! BRAVO! Amitiés, Daniel |
|
lefebvre |
Bonsoir Les Jours tristes, ces Mots étalent vraiment leur Force .. Fouler des Allées grises, voir des Couleurs fanées ou pas, deviner ce qui sous les Pierres .. quel Poème !! LyS .. |
|
Lys-Clea |
J'ai vraiment apprécié !!! Bravo ! |
|
Lucyline |
encore une belle lecture ... bravo et merci :) |
|
MARIE L. |