Les perles dans ses yeux,
Des larmes de l'automne,
C'est la pluie dans les cieux,
Dans les nues qui moutonnent.
Son regard a failli,
Collant sur le décor,
Un embrouillamini,
De ce qui fut son corps.
Le grand miroir hésite,
Parfois il se gondole
Devant les parasites,
Sur sa peau qui somnole
Ses cheveux, c'est le vent,
Qui les a torturés
Et sa bouche qui ment,
Avoue qu'elle a aimé.
Les baisers sur ses seins
Et le pieu qui l'éreinte,
Lui font vouloir la fin,
De ces brèves étreintes.
Il reste des lambeaux,
De souvenirs enfouis,
Des corps qui furent beaux,
Des désirs évanouis.
Quand arrive l'aurore,
Que la nuit s'affaiblit,
Le désamour dévore,
Tous ceux que l'on oublie.
Le temps, ce bois précieux,
Gomme les souvenirs,
Les projets ambitieux,
Restés en devenir.
Virgile.
Écrit par virgile
On ne peut être poète sans quelque folie. Démocrite.
Catégorie : Triste
Publié le 15/10/2021
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Commentaires
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Posté le 15/10/2021 à 18:09:53
Un constat terrible, celui d'un échec à deux dont semble souffrir la femme seule ... "Semble", en effet, car si l'homme ne dit rien, cela ne signifie pas qu'il soit insensible. Ce qui est le plus terrifiant, dans l'effondrement d'un amour, c'est le "shut down" de la communication entre les amants, cette "fin de non-exprimer" qui voue tout espoir au néant. Une écriture toujours aussi habilement ciselée. J'aime ! |
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Ombrefeuille |
Posté le 15/10/2021 à 19:18:21
Bonsoir, Beau, pur et ... bouleversant ! " l'Embrouillamini " : jolie Formule !! Bravo ! LyS .. |
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Lys-Clea |
Posté le 16/10/2021 à 19:55:43
Magnifique ! Pertinent ! J'adore !!! Bravo ! |
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Lucyline |