D'elle, pourquoi me suis-je épris ?
Nous n'étions pas du même monde,
J'avais déjà des cheveux gris,
Elle portait des mèches blondes.
J'aimais ses baisers-macarons,
Au goût suave de vanille
Et ses étranges yeux vairons,
Qui scintillaient comme des billes.
Elle montrait souvent le ciel,
En disant « je viens de là-bas ».
J'aimais sa peau au goût de miel
Et ses iris couleur lilas.
Sa voix avait le trémolo,
Du flamenco qui entortille,
Comme le son d'un vieux banjo,
Pour un amour de pacotille.
J'écoutais la marche funèbre,
Une sonate de Chopin *,
Quand elle fuit dans les ténèbres,
Disparaissant sur le chemin.
Virgile.
La marche funèbre de Chopin.
Version piano.
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Version guitare:
https://www.youtube.com/embed/gKkJoA6jTow?rel=0&autoplay=1
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Écrit par virgile
On ne peut être poète sans quelque folie. Démocrite.
Catégorie : Triste
Publié le 17/03/2022
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J'ai eu les senteurs et les papilles à fleur de goût. J'aime votre écriture. Merci, votre poème est bien beau. |
Hellebore  |
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Bonsoir, S'éprendre d'un Ange offre un Arc en Ciel dans la Vie .. L'Histoire se suit, la Chute dont votre Plume excelle rend Triste .. et La Musique accentue, qu'en importe la Version ! LyS .. |
Lys-Clea  |
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Entre rêve et réalité plusieurs lectures sont possible, un cadeau pour le lecteur Alors merci Virgile |
| Edelphe |
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Etait-elle rêve ou réalité ?... Ce mystère confère à l'ensemble une grande part de sa beauté et donne au propos, écrit avec rythme et recherche, une force tout en subtilité. Et la chute, comme d'hab, est une perle ! |
| Ombrefeuille |
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l'ivresse de la musique donne cela aussi cette part d'envoutement ... toujours un plaisir de vous lire merci :) |
| MARIE L. |