Là-bas, l'été s'enfuit,
Le temps se prend la tête,
Les lendemains de fête,
Sans toi, moi je m'ennuie.
Tout seul sur les ornières
Des chemins, dans les rues,
Mon regard s'est perdu
Et je marche en arrière.
Ton parfum, ton visage,
Se défont dans la nuit,
Je n'entends que le bruit,
Des tourments de l'orage.
Tous les chênes sans âge,
Défient les vieux roseaux,
Qui se noient dans les eaux,
Des troublants marécages.
La lumière pâlit,
Sur les nids de poussière.
Tu n'es plus qu'avant-hier,
Bien proche de l'oubli.
Virgile.
Écrit par virgile
On ne peut être poète sans quelque folie. Démocrite.
Catégorie : Triste
Publié le 27/03/2022
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Commentaires
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Posté le 27/03/2022 à 16:54:41
Ainsi finit ce qui fut attachement, passion peut-être ... Le tout est dit en des vers brefs ciselés avec maestria et au fil de mots à la fois simples et forts. |
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Ombrefeuille |
Posté le 27/03/2022 à 19:42:59
Bonsoir Virgile .. Ma gni fi que !! BRAVO !!!!!!!! LyS .. |
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Lys-Clea |
Posté le 27/03/2022 à 21:06:56
quand il ne reste plus qu'un lointain souvenir poème touchant |
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Gabrielle-E |
Posté le 29/03/2022 à 08:11:37
C'était avant hier et déjà la nostalgie s'est installée Le poème semble prédire davantage de regrets Un poème triste, mine de rien Bravo |
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Edelphe |