Sur un vieux banc, assis,
A côté de personne,
Je contemplais, marri,
Les couleurs de l'automne.
Sans raison, ce jour-là,
Elle avait pris la fuite,
Lançant dans l'au-delà,
Une idylle sans suite.
J 'essayais de capter,
Ses dernières senteurs,
Pour ne pas arrêter,
Les sursauts de mon cœur.
Autour de moi le vide :
Un début d'anoxie.
Dans ce monde putride,
Je frôlais l'asphyxie.
Je la voyais, étrange,
Entre des bras puissants,
Minaudant près d'un ange
Ou d'un viril amant.
Virgile.
Anoxie : Absence ou insuffisance d'oxygène.
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Écrit par virgile
On ne peut être poète sans quelque folie. Démocrite.
Catégorie : Triste
Publié le 11/05/2022
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Commentaires
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Posté le 11/05/2022 à 09:01:03
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Bonjour Virgile, Oh ! que Peine il y a ! Solitude sur un Banc où s'échappe le Parfum de la Belle partie vers d'autres ... " Cieux " ! Joliment dit .. BRAVO ! LyS .. |
Lys-Clea  |
Posté le 11/05/2022 à 18:54:36
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un peu triste mais très beau, j'ai aimé ce partage touchant, merci poète @micalement |
Gabrielle-E  |
Posté le 11/05/2022 à 18:57:05
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Une complainte de l'amoureux planté menée de plume de maître et sans pathos inutile. Des vers brefs on ne peut plus indiqués pour dire ce point final d'une histoire. Et, comme d'hab, cet art consommé de la chute qui donne beaucoup de saveur au propos. |
| Ombrefeuille |
Posté le 12/05/2022 à 08:24:50
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Très bien écrit encore une fois, musicalement Vous m'avez rappelée à Apollinaire avec ce poème mélancolique, vous parlez si joliment de l'abandon Bravo |
| Edelphe |
Posté le 14/05/2022 à 07:45:30
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J'ai ressentti les vers court comme les battements du coeur trop rapidse de celui qui reste seul, abandonné de son amour sans comprendre sur son banc... Un très beau poème |
| Lucyline |