Les portes en bois dur,
Agacées par le vent,
Balayant leurs ferrures,
Résistaient vaillamment.
Elles n'en avaient cure,
Des yeux un peu lubriques,
Collés sur les serrures,
Aux pênes métalliques.
Elles semblaient perdues,
Ces chambres anonymes
Et peuplées dans ces rues,
D'amours illégitimes.
Alors que cachaient-elles,
De vraiment innommable ?
Quelles scènes cruelles,
Les rendaient si coupables ?
On entendait parfois,
Quand cessaient les rafales,
Des cris de désarroi,
Des soupirs et des râles.
Mais les portes protègent,
L'intimité des lieux,
Là où se désagrègent,
Les sursauts amoureux.
Virgile.
Écrit par virgile
On ne peut être poète sans quelque folie. Démocrite.
Catégorie : Triste
Publié le 12/02/2023
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Commentaires
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Posté le 13/02/2023 à 11:54:03
Très beau ! | |
Bella de Vnirfou |
Posté le 13/02/2023 à 19:11:27
Bonsoir, Et Tant et Tout se passe derrière les Portes .. Ce que l'On croit, ce que l'On pense ou bien l'Insolite, l'Insoutenable, l'Incroyable .. Bravo .. LyS .. |
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Lys-Clea |
Posté le 14/02/2023 à 18:31:08
Chaque porte est un mystère, un monde d'inattendu ... Vous avez su demeurer sur le seuil, laissant au meilleur et au pire totale liberté de titiller la curiosité du lecteur. Très bien écrit, comme d'hab, mais il est bon de le dire :) |
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Ombrefeuille |