Je n'aime pas le temps qui passe,
Mes jours qui deviennent des nuits
Et chaque fois que je t'embrasse,
Tes soupirs sont des cris d'ennui.
Sur l'oreiller, tes longs cheveux,
Tissent la soie de ton départ
Et tous tes petits tics nerveux,
Me font flotter dans le brouillard.
Tu laisses mes mains te toucher,
Mais je caresse ta tristesse,
Tu sembles pleine de péchés,
Et jamais tu ne te confesses.
Je suis au bord de la détresse,
Sans ton parfum qui s'évapore,
Toi l'urgence que rien ne presse,
Le navire qui sort du port.
Le lit a replié ses voiles,
Muets deviennent ses ressorts,
Le lustre a éteint ses étoiles
Et le vieux réveil fait le mort.
Virgile.
Écrit par virgile
On ne peut être poète sans quelque folie. Démocrite.
Catégorie : Triste
Publié le 05/05/2023
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Commentaires
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Posté le 05/05/2023 à 08:56:20
Très réussi ! Beaucoup de beaux vers. En favori. |
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scyles |
Posté le 05/05/2023 à 09:45:21
Superbe! | |
Bella de Vnirfou |
Posté le 05/05/2023 à 18:57:35
Bonsoir, MAGNIFIQUE !!!!!!!!! LyS .. |
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Lys-Clea |