Ils se sont avancé les barbares sanguinaires,
Venus d'un autre temps, vêtus de peau de bêtes,
Poussant vers le ciel des cris retentissants,
Ignorant la pitié, l'amour et les valeurs,
Brûlant sur leur passage les modestes demeures,
Détruisant sans regret les fermes et les campagnes.
Ils se sont réunis sur la place du village,
Ils ont crié heur haine à ceux d'un autre lieu,
Ils ont souillé les murs et craché sur les tombes,
Ils ont sali l'honneur et meurtri nos compagnes,
Ils ont régné en maîtres sur nos vies misérables,
Ils ont tué l'espoir et ruiné notre honneur.
Pas un seul d'entre nous n'a osé les combattre.
On a tout accepté et renié nos idées.
Les traîtres sont sortis de leurs cachettes infâmes
Et dressé des lauriers à nos bourreaux immondes.
Plus de fleurs ne poussaient sous les sabots rebelles.
Le mal était bien là et l'infamie aussi.
C'est alors que naquit sans qu'ils s'en aperçoivent,
Ce sourire,
Renversant issu de nulle part,
Ce sourire,
Merveilleux qui les a étonnés,
Ce sourire,
Languissant qui les a désarmés.
Ils s'en allèrent craintifs, fourbus et pitoyables
Maudissant ce sourire qui les avait vaincus.
Écrit par virgile
On ne peut être poète sans quelque folie. Démocrite.
Catégorie : Triste
Publié le 20/02/2011
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J'aime beaucoup ton poème, les barbares terrassés par un sourire ! C'est vrai que parfois, une caresse peu parfois déstabilisée le plus grand fauve... Amicalement Louann |
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louann |
Oui, le sourire est une bonne arme. Un poème à penser comme je les aime. Bravo et merci. |
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Iloa |