La feuille qui bouge
Et qui ne veut plus partir,
De l'arbre creux déraciné,
Étranges végétaux longs et maigres,
Barrière jadis vivante,
Sur un désert,
Aujourd'hui absolu.
Là-bas on se réjouit.
Plus de fumée,
Plus de boue,
Plus de cendres,
Plus d'usines,
Plus d'ordures.
C'est la fête!
Ils sont heureux les cafards malhabiles
Et se complaisent,
Sur les cadavres dégradés,
Des hommes fabricants de papier et d'odeurs.
Dans la masse mouvante des dos noirs,
Ils n'ont pas vu le jeune cafard,
Qui élabore lentement dans son cerveau,
Le plan d'une usine de conserves.
Écrit par virgile
On ne peut être poète sans quelque folie. Démocrite.
Catégorie : Triste
Publié le 24/02/2011
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Commentaires
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Posté le 25/02/2011 à 01:20:52
Bonsoir Je n'aime pas Baudelaire (même si je reconnais son génie) mais j'aime ce poème. Pour qui? Pour quoi? Les goûts sont capricieux et nous échappent. Sans doute que malgré le rapprochement, je le trouve moins glauque, plus vivant même s'il me rappelle cet artiste (allez savoir pourquoi). J'aime que l'on s'attache à écrire sur l'infini infime qui parcourt notre univers sans qu'on y daigne y poser un regard. Originalité, fluidité, sens, philosophie et morale. Bien joué! Bonsoir et chapeau l'artiste |
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Luciolement Votre |